L'Empire ressuscité : quatre-vingts mondes sous la domination d'un Empereur immortel. Son ennemi : la secte des Rix, fanatiques cyborgs dont le but est de faire émerger des I.A. toutes-puissantes sur chaque planète. Le secret de l'immortalité détenu par le souverain permet d'accroître les populations et de renforcer ses armées.
Quand la soeur de l'Empereur, l'Impératrice-enfant, est capturée par les Rix, le Père des immortels craint que son secret ne tombe entre les mains ennemies. Le commandant Laurent Zaï, héros de guerre célèbre, est envoyé en mission de sauvetage. S'il échoue, il lui faudra renoncer à l'immortalité et bien plus encore...
Avant toute chose, je dois préciser que je n’ai pas
lu cette intégrale en entier et que je ne le ferai pas. Depuis le début
de mon aventure bloguesque (il y a un peu plus de sept ans), je n’avais
jamais abandonné un livre. Lu les dernières pages en diagonale oui,
mais carrément refermer l’ouvrage, non. Je me dis aujourd’hui qu’il me
reste beaucoup d’autres textes à découvrir alors il est dommage de se
forcer sur un titre auquel on n’accroche pas. J’ai tout de même été
jusqu’à la fin du premier tome - intitulé Les Légions immortelles -
équivalant à 330 pages environ ; ce qui me permet, je pense, de pouvoir
vous parler un minimum de cette histoire, avec un minimum de pertinence ;
enfin j’espère.
Alors Succession, c’est quoi ? C’est de la science-fiction que l’on peut
sous-classer en space opera, me semble-t-il (si je raconte de grosses
bêtises, reprenez-moi s’il vous plaît !). Si ce terme légèrement barbare
ne vous parle pas, pensez à Star Wars, à ses vaisseaux, ses sénateurs
et empereurs et ses drones et ses clones pas toujours sympas… c’est plus
clair ? Je n’ai jamais lu de texte du genre (je n’ai même jamais vu
toute la célèbre saga signée George Lucas) et je pense que je n’ai pas
choisi le bon titre pour commencer.
Scott Westerfeld nous offre-là une histoire assez difficile d’accès à
mon goût. J’ai eu du mal à entrer dans l’univers proposé et une fois
cela fait, je suis restée assez extérieure aux aventures des nombreux
personnages, peinant donc à m’attacher à eux et à trouver de l’intérêt à
ce qu’ils pouvaient vivre. Malgré tout, je salue la forme intéressante
choisie par Scott Westerfeld ; ce n’est pas mal écrit, au contraire, le
fond ne m’a juste pas du tout transportée.
Les soixante premières
pages ont été plus qu’éprouvantes. Le lecteur est tout de suite plongé
dans le feu de l’action, sans aucune explication. J’étais complètement
perdue et ne comprenais rien à rien ! Ce n’est qu’assez tardivement que
j’ai réussi à prendre mes marques et à me dépatouiller dans cette
histoire. J’ai donc fini par comprendre, qu’en gros, dans un futur très
très très lointain, dans l’espace (des planètes ont été colonisées avec
succès un peu partout), la guerre va à nouveau éclater entre les Hommes
et les Rix (des machines… vous savez, l’histoire de l’Intelligence
Artificielle).
Mais évidemment, tous les Hommes ne sont pas d’accord sur la façon de
vivre et évidemment de se battre contre l’ennemi. Certains sont
absolument contre l’immortalité à laquelle certaines personnalité
peuvent accéder, d’autres ne sont pas tellement réfractaires aux
machines… bref, c’est le bazar et la politique est bien présente dans ce
premier tome (empereur et sénateurs se retrouvent dans des conseils
pour parlementer). Voilà l’intrigue générale, en gros.
Celle-ci se
dévoile petit à petit sous nos yeux grâce aux différents personnages
intervenant de façon plus ou moins directe dans l’histoire. Et c’est là
que se situe le point le plus positif de ma lecture : Scott Westerfeld
multiplie les points de vue, chaque sous-chapitre suivant un personnage
différent, parfois sur une demi-page, rarement sur plus de cinq. Le
lecteur est donc bringuebalé partout, tout le temps… et sait tout sur
tout !
Au début la gymnastique est un peu compliquée : les personnages sont
tellement nombreux qu’on peine à repérer qui est qui ; et puis
finalement, le choix se révèle vraiment intéressant et efficace.
J’ai cru relever trois « mini-intrigues » dans la grosse. La première
tourne autour de Nara, surnommée le « Sénateur fou », qui se révèle être
ouvertement contre les choix de l’Empereur tout puissant… notamment
lorsqu’il décide de s’en prendre à son nouvel amant, le commandant
Laurent Zaï. Celui-ci et son équipage composent la deuxième
sous-intrigue du texte. Ayant en effet refusé d’honorer une faute de
sang et ayant donc fortement contrarié l’Empereur, toute l’équipe est
envoyée dans une mission suicide. Enfin, troisième et dernier groupe de
chapitres - arrivant tardivement dans ce premier tome -, concernent
Rana, une jeune femme kidnappée par une Rix.
Si le fond n’est pas
dénué d’intérêt, est intelligemment construit et si l’univers proposé
est de toute évidence très riche, il m’a manqué ce lien que l’on peut
parfois développer avec certains personnages (que l’on se surprend alors
à apprécier comme des amis), et j’ai surtout ressenti le manque de
nombreux points de repère qui m’auraient permis d’appréhender cette
histoire en douceur…
Je ne doute pas que des spécialistes de space opera y trouveront leur
compte, mais pour ma part, je ne pense pas que ce choix fut judicieux
pour découvrir le genre. Je reviendrai peut-être vers le deuxième tome
dans quelques années, lorsque j’aurai pris mes marques dans ce
sous-genre de la science-fiction… mais pour l’heure, je préfère rendre
les armes.
Merci tout de même à Pocket qui m’a permis de découvrir Scott Westerfeld
dans autre chose que de la YA… je ne pensais pas qu’il pouvait avoir un
style si travaillé !
Écrit par Méli
Le résumé me tente bien mais j(hésite un peu vis à vis de l'avis ^^ Je verrai bien si j'ai l'occasion de le lire :)
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