DANS UN MONDE QUI NE TOLÈRE
QUE LA PERFECTION,
LE MOINDRE DÉFAUT
EST IMPOSSIBLE A CACHER
Née à seize ans, Elysia a
été créée en laboratoire. Elle est une version BETA, un sublime modèle
expérimental de clone adolescent, une parfaite coquille vide dépourvue
d'âme. La mission d'Elysia : servir les habitants de Desmene, une île
paradisiaque réservée aux plus grandes fortunes de la planète. Les
paysages enchanteurs y ont été entièrement façonnés pour atteindre la
perfection tropicale. L'air même y agit tel un euphorisant, contre
lequel seuls les serviteurs de l'île sont immunisés. Mais lorsqu'elle
est achetée par un couple, Elysia découvre bientôt que ce petit monde
sans contraintes a corrompu les milliardaires. Et quand elle devient
objet de désir, elle soupçonne que les versions BETA ne sont pas si
parfaites : conçue pour être insensible, Elysia commence en effet à
éprouver des émotions violentes. Colère, solitude, terreur ... Amour. Si
quelqu'un s'aperçoit de son défaut, elle risque pire que la mort :
l'oubli de sa passion naissante pour un jeune officier.
« Un roman à la fois séduisant et effrayant,
un formidable page-turner ! »
Melissa de la Cruz
auteur de la saga Les Vampires de Manhattan
Tome 1 d'une tétralogie bientôt adaptée par le réalisateur de Twilight II – Tentation.
En commençant
« Version Bêta », je ne savais pas vraiment où j'allais. La
couverture est assez envoûtante et mystérieuse. La fille présente dessus est
décrite comme la perfection à l'état pur. Je dois dire que l'auteure a très
bien décrit, tout le long du livre, cette clone. Elle est vraiment belle et
même parfois trop parfaite vis à vis des autres clones qui sont, eux, presque
« normaux » bien que dépourvus d'âme.
Au début, j'ai eu un peu
de mal à entrer dans le contexte. Je me disais « où est-ce qu'elle veut
nous mener exactement ? ». Je ne sais pas combien de pages il m'a
fallu, mais pas énormément. La lecture se fait rapidement car l'écriture est
assez grosse et aussi fluide. Les descriptions sont riches, et on arrive très
bien à s'imaginer où se trouvent les personnages, ce qu'ils voient, sentent,
goûtent. On en serait presque jaloux !
Le monde qu'a créé de
toute pièce l'auteure est vraiment génial. C'est surtout cette histoire de
FantaSphère qui me plaît ! Elle a inventé un univers tout à elle, où elle
est libre d'y faire ce qu'elle veut, d'inventer qui elle veut et d'y introduire
n'importe quoi. Pour faire ça, il faut une imagination débordante et elle l'a.
Ce qui enrichit et nous
pousse encore plus à entrer dans l'histoire est l'effet de la première personne
du singulier. J'ai remarqué que de plus en plus d'auteurs utilisent ce procédé
et ça me plaît. Ça nous permet de se lier plus facilement au personnage
principal (ou pas) et d'être lui, de vivre lui, d'aimer comme lui, de « manger »
comme lui. On se sent bien plus concerné par ce qui se passe, en fait.
Un autre point fort du
livre, (en fait, je n'ai trouvé que des points forts, maintenant que j'y
pense!) c'est que l'auteure connaît son monde sur le bout des doigts (ce qui
est conseillé tout de même ^^) et nous dissimule des infirmations importantes
de temps en temps, ce qui permet de comprendre, quand il faut, le monde qui
entoure ses personnages. Ce qui est bien c'est qu'elle ne nous bourre pas de
suite le crâne avec trop d'informations à assimiler.
Passons à l'histoire
maintenant. Elysia est une jeune fille clonée pour servir des gens riches à Demesne, une île paradisiaque. En attendant
d'être achetée, elle travaille dans une boutique de prêt-à-porter. Une acheteuse
ne tardera pas à avoir des vues sur elle, et voudra se la procurer, coûte que
coûte. C'est ainsi qu'elle arrivera dans une famille composée de parents et de
leurs deux enfants (la troisième étant partie en études loin).
Les personnages, quant à
eux, ont chacun leur caractère, ce qui les différencie sur plusieurs points.
Becky, la clone du
magasin et amie de Elysia, est attachante, discrète et difficile à cerner. Ce
n'est qu'au bout d'un moment que l'on comprend certaines de ses réactions.
Ivan, le nouveau
« frère » de Elysia, est de suite attrayant et amusant. On s'y
attache rapidement, il a de l'humour et s'inquiète parfois pour sa
« soeur » clone. Ce n'est qu'au bout d'un temps qu'on sait vraiment
qui il est et qu'il déplaît de plus en plus (enfin, de mon avis)
Mère, comme la prénomme
Elysia, est très bizarre. Dès le début je l'ai trouvée trop gentille, proche et
maternelle avec la fille qui est censée être clone et la servir. Je sentais
qu'elle cachait des choses. Quant au père des enfants, le gouverneur de l'île,
de suite je ne l'ai pas aimé. Il n'est pas du tout aimable envers Elysia et
n'en veut même pas auprès d'eux et n'hésite pas à la dire à sa femme dès le
début.
Liesel, quant à elle, est
une petite tout à fait innocente et très attachante. Elle se prend rapidement
d'affection avec Elysia et un lien grande sœur/petite sœur se forme rapidement.
On voit que la clone commence de plus en plus à ressentir des choses qu'elle
n'est pas censée posséder : la colère, la solitude, la terreur, l'amitié,
le goût des aliments et l'amour...
Elle fera aussi la
rencontre des amis de Ivan, qui l'envoie partout avec lui. Démence, Greer, Farzad et Tahir, le cousin de Farzad.
Je n'ai pas réussi à
m'attacher à l'un des 3 premiers. Par contre, Tahir a quelque chose de secret
et d’intrigant qui pousse à essayer de mieux le connaître et l'appréhender. Ce
n'est que vers la fin que l'on apprend la vérité et là, elle est de taille.
C'est tellement une chose à laquelle on ne s'attend pas, que l'on ne peut que
être surpris.
Et à partir de là, les
actions s'enchaînent. Je ne dirais pas que les 150 dernières pages sont
intenses mais elles sont très intéressantes et on a envie que chaque personne
qui y est confrontée s'en sorte (ou pas ^^). On apprend des choses dont on ne
soupçonne même pas un petit quelque chose. Et lorsqu'on sait la vérité, on ne
peut que se dire « bah oui, c'était tellement logique ! »
En résumé, encore une
bonne histoire que nous fait découvrir la collection R. L'écriture est très
fluide, facile à lire et l'univers rempli de beaucoup de subtilités à connaître
pour vraiment apprécier ce que Rachel Cohn nous offre. Je n'ai qu'une chose à
dire : vivement le tome 2 ! L'attente va être longue !
-
C'est quoi une
« fille facile » ?
-
Une fille qui passe
facilement à la casserole.
-
Qui passe quoi à la
casserole ?
Imaginant Greer devant des plaques de cuisson, j'ai du mal à
comprendre ce qui pourrait déplaire à Ivan.
-
Passer à la casserole, tu
sais...
Sa figure, déjà rouge d'effort, vire à l'écarlate.
-
Qui couche quoi !
Je me demande quel rapport il peut bien y avoir entre un lit et
une casserole.
Écrit par Justine
Si je ne l'avais pas lu, ça me donnerait envie de le lire. Vivement la suite, c'est long d'attendre !
RépondreSupprimerMoi je ne l'ai pas lu, et ça me donne envie de le lire!! Je sens que je vais craquer ^^
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